En 2004,  Gilberto Gil, alors ministre de la culture au Brésil, lance les bases d'un programme Brésilien et mondial pour la Capoeira. Il attire alors l'attention sur la grande expansion de la capoeira dans le monde et déclare que, dorénavant, le Ministère de la Culture reconnaîtrait cette pratique « comme l'icône de la représentativité du Brésil devant tous les autres peuples ».

Ce programme se concrétise en 2008 par l'inscription de la Capoeira au Patrimoine culturel immatériel du Brésil.

Enseigner la Capoeira est aujourd'hui reconnu en tant que profession au Brésil. Les textes officiels expliquent cette reconnaissance ainsi :

"A capoeira é inequivocamente um traço cultural indelével de nossa identidade cultural, expressando-se como arte, ofício e alternativa profissional para muitos brasileiros. A capoeira tem estrutura bem diferenciada, conseguindo, a um só tempo, manifestar-se como luta, jogo e dança, além de configurar um eficiente sistema de autodefesa genuinamente brasileiro."

Source : câmara dos Deputados e edição: Ascom do Deputado Professor Sétimo.

La Capoeira est sans équivoque une trace indélébile de l'identité culturelle [brésilienne], s'exprimant comme un art, un artisanat mais représentant aussi une opportunité professionnelle pour de nombreux brésiliens. La Capoeira a une structure bien différenciée, arrivant à se manifester à la fois comme une lutte, un jeu et une danse, au-delà de représenter un système d'autodéfense véritablement brésilien.